Nos intervenants

Chad Chenouga est réalisateur et comédien. Au cinéma, il a joué avec B. Blier, Y. Robert, L. Jean-Baptiste, I. Nanty, M. Winterbottom… Depuis 25 ans, il encadre des ateliers d’acteur et d’initiation au scénario. Il a réalisé plusieurs court-métrages, des documentaires (Cash; Blier, Leconte, Tavernier, 3 vies de cinéma), des épisodes de série pour la télévision… Son court-métrage Rue Bleue, nommé aux Césars en 2000, a été primé à la Quinzaine des Réalisateurs.
Son long-métrage 17 rue Bleue a reçu plusieurs prix en festivals. Son 2^ème long-métrage De toutes mes forces (sorti en salle en 2017, et adaptation de sa pièce la Niaque qu’il avait mise en scène au théâtre des Amandiers de Nanterre) a reçu le prix Sopadin du meilleur scénariste. Son 3^ème film Le Principal (avec R. Zem, Y. Moreau, M. Hand). En 2023, il a co-réalisé avec Christine Paillard Pourquoi tu souris ? (avec Jean-Pascal Zadi, Emmanuelle Devos et Raphaël. Quenard)  sorti en 2024 et qui a reçu plusieurs prix en festivals.
Il a coécrit Billy Melodie de Christine Paillard qui s’est tourné cet été 2025, avec Roschdy Zem, et sortira en salle en 2026. Sa série documentaire Jouer et réaliser avec Agnès Jaoui, Yolande Moreau et Jean-Pascal Zadi sera diffusée sur Canal + et OCS Ciné + fin 2025.

Né aux Pays-Bas en 1978, il a grandi au Maroc et vit en France. D’abord metteur en scène de théâtre à Rotterdam, puis assistant réalisateur à Paris et réalisateur à Casablanca. Il parle quatre langues. Après avoir obtenu son diplôme à l’Institut Supérieur d’Art Dramatique de Rabat en 2000, il s'installe et vit pendant six ans à Rotterdam où il monte plusieurs spectacles de théâtre. En 2006, son spectacle Helsinki est récompensé au festival international d’Amsterdam.
Il s’installe ensuite à Paris pour mener des études de cinéma et obtient son diplôme en 2009. l’auteur et réalisateur Xavier Durringer qu’il assiste sur plusieurs projets cinématographiques et télévisuels : La Conquête, Hiver rouge, La Source, Rouge Sang… Son parcours de réalisateur débute en 2009 avec le téléfilm Le Gagnant. Il enchaîne avec le même producteur la comédie Super-Market en 2014 et la série Corail Rouge en deux saisons récompensées par le prix de la meilleure série au festival national de l’audiovisuel en 2016. L’année suivante, il est récompensé du prix de la réalisation à ce même festival pour la comédie romantique Hawa ya Hawa. Il réalise ensuite la série Bab al Bahr en 2020 puis Bghit Hyatek en 2022 récompensé par deux prix lors du festival Dakar Séries.

Après une première carrière en tant qu’assistant réalisateur pour les Guignols de l’info, la publicité et des clips, Christophe Larue décide de devenir directeur de la photographie. Il se forme d’abord en tant qu'électricien puis chef électricien. Il devient définitivement directeur de la photographie au début des années 2000 et fait ses armes sur tous les formats, du court-métrage au documentaire jusqu’aux longs-métrages dont deux ont été éligibles aux Césars.
Tout en continuant de tourner pour des productions étrangères, il se lance dans l’enseignement en 2015 pour transmettre son savoir-faire et ses connaissances. Ce choix l’amène à participer à la mise en place d’un BTS audiovisuel à Djibouti. Christophe Larue est également co-gérant d’une société qui propose une expertise et un accompagnement des sociétés de production dans le domaine de l’image, de la prise de vues jusqu’à la sortie en salle, avec un associé expert dans le traitement du signal vidéo après tournage.
Son parcours lui a apporté une connaissance pointue du fonctionnement d’un plateau et de la mécanique à mettre en œuvre pour qu’un film prenne vie. C’est cette expérience qu’il aime transmettre, avec une exigence certaine pour les bonnes pratiques techniques et technologiques.

Mon premier métier est photographe. J’ai travaillé dans une agence photo pendant 4 ans pour des magazines tels que Geo, Terres Sauvages, etc., ce qui m’a permis de faire le tour du monde très jeune : j’avais 18 ans. À la fin de mon service militaire, je deviens journaliste reporter d’images (JRI). Je tourne beaucoup de reportages pour des émissions comme Ushuaïa, je couvre des courses automobiles : le Paris-Dakar, le Paris-Moscou-Pékin, le Raid Gauloises…
Sur l’un des Raids Gauloises, j’ai un très grave accident d’hélicoptère et, par un miracle incroyable, mes coéquipiers et moi en sortons indemnes. Je décide alors de changer de vie et de passer à la fiction. Je commence comme assistant réalisateur sur de grosses séries TV, puis je réalise mes premiers courts-métrages… et rapidement un premier long-métrage (Alive). Quatre autres suivront (Nos 18 ans, RTT, Hollywood, Les Invincibles) ainsi qu’un très grand nombre de séries pour la télévision (H, Kaboul Kitchen, Les Innocents, J’ai menti, Erica, etc.).
Depuis le début de ma carrière, j’ai tourné sur à peu près tous les supports et dans tous les formats. Mais le principal, pour moi, reste toujours de raconter une histoire.

Frédéric Petitjean a travaillé pendant dix ans pour des studios américains comme DREAMWORKS, en tant que scénariste de longs-métrages, dialoguiste de séries et de dessins animés. Revenu en France en 2005, il écrit désormais essentiellement pour le cinéma. Il est notamment l’auteur de Madame Irma avec Didier Bourdon, de Nos plus belles vacances pour Philippe Lellouche, de En solitaire avec Guillaume Canet et François Cluzet, nommé aux César 2014. Il écrit également Meurtres à Rouen avec Frédéric Diefenthal. 
Il réalise en 2015 son premier court-métrage Trois Fois Rien avec François-Xavier Demaison qui sera plusieurs fois primé et lauréat du short film corner au festival de Cannes 2015. Il écrit par la suite 8 pour HBO et réalise son premier long-métrage Cold Blood Legacy produit par Universal avec Jean Reno. Après sa sortie française en 2019, le film a été distribué dans le monde entier et a même été dans le top 5 Netflix 2021. 
Également auteur de roman, il vient de terminer l’écriture du premier long métrage de Laura Laune, Une minute. Il prépare son prochain long-métrage Le roi se meurt presque avec Pascal Elbé, Antoine de Caunes et Louise Monot qu’il réalisera fin 2026.

Mahamat-Saleh Haroun est le premier réalisateur tchadien de l’histoire. Après des études de journalisme, il travaille pour divers quotidiens de la presse française. En 1991, il réalise son premier court-métrage Tan Koul, mais c'est son second film Maral Tanié réalisé en 1994 qui le fait connaître. En 2001, il réalise Letter from New york City, un court-métrage qui obtient la même année le Prix de la meilleure vidéo au 11e Festival du cinéma africain de Milan. Le second long-métrage, Abouna, en 2002, a remporté le prix de la meilleure image au FESPACO.
Le cinéaste tourne ensuite un documentaire, Kalala. En 2007, Mahamat Saleh Haroun réalise Daratt qui remporte l'étalon de bronze de Yennenga, ainsi que le Prix de la meilleure image au Fespaco. Son quatrième long métrage réalisé en 2010 ,Un homme qui crie, remporte le prix du jury à Cannes et le prix Robert-Bresson de la Mostra de Venise. L'année suivante, il est membre du jury des longs métrages présidé par Robert De Niro lors du festival de Cannes 2011. Il est à nouveau sélectionné à Cannes en 2013 pour Grigris puis en 2021 pour Lingui, les liens sacrés. Il a également publié deux romans chez Gallimard.

Après une première carrière d’enseignante, Nolwenn Letanoux décide de changer de voie pour devenir scripte en 2009. Elle travaille depuis sur différents formats de fiction pour la télévision et sur des longs-métrages de cinéma. Elle est également réalisatrice et son dernier court-métrage Marie s’en va marcher (ou presque) est diffusé à la télévision en 2022. En plus de son activité cinématographique, elle est autrice de deux romans et publie régulièrement dans des revues de poésie ou de littérature contemporaine.

Né en 1963, Olivier Jacquet rate le concours de l’IDHEC (aujourd’hui intégrée à la FEMIS) pour un quart de point à seulement 18 ans. Pas découragé pour autant, il devient assistant réalisateur et se forme en travaillant sur les court-métrages des étudiants étant entrés dans l’école. Il travaille plusieurs années à la télévision comme assistant éclairagiste et sa première mission l’envoie à Beyrouth en 1982 au moment de la guerre avec Israël.
En 1986, il est engagé comme stagiaire sur la post-production du film de Marco Ferreri « Y’a bon les blancs ». Il travaille à ses côtés 6 mois étant tout à la fois son assistant, son chauffeur, son secrétaire et son interlocuteur auprès de la production. Il devient ensuite deuxième assistant réalisateur sur un long-métrage nommé “Coupe Franche” et termine le tournage en tant que premier assistant réalisateur. Il n’a plus jamais quitté ce rôle et son métier l’amènera à travailler avec des réalisateurs comme Radu Mihaileanu, Marco Ferreri, Jean-Pierre Mocky, Diane Kurys, Danis Tanovic, Barbet Schroeder, Philippe Le Guay, Pierre Jolivet, Tarik Saleh, Thierry Klifa…

Philippe Van Leeuw est un réalisateur, scénariste et directeur photo belge. Son premier long-métrage, Le Jour où dieu est parti en voyage, en 2009, a reçu de nombreux prix, y compris celui de Meilleur Nouveau Réalisateur au Festival International de San Sebastian. Son deuxième film, Insyriated (In Syria) a reçu le Prix du Public de la 67ème édition de la Berlinale ainsi que le Europa Cinema Label. Le film a fait le tour de tous les festivals majeurs du monde où il a recueilli de nombreux prix, et il a été distribué dans de très nombreux pays. Son dernier long-métrage The Wall, interprété par Vicky Krieps, est sorti en Belgique en 2023 et est actuellement en salles en France.

Issu d’une famille Franco-Britannique, Yann Samuell s’est tout d’abord illustré dans les arts graphiques : il a signé, entre autres, des illustrations pour le classique Bilbo le Hobbit, couverture de romans, posters et a réalisé de nombreux storyboards pour le cinéma ainsi que des expositions de peinture. Son premier long-métrage Jeux d’Enfants réunit Guillaume Canet, Marion Cotillard et Gilles Lellouch est un film culte. Il a été le film français le plus diffusé à l’étranger et Netflix l’a même inclus dans la liste des 19 films à voir avant de mourir.
Ce succès lui ouvre les portes d’Hollywood, où il réalise My Sassy Girl avant de revenir en France pour l’Age de raison avec Sophie Marceau. Il va ensuite renouer avec le grand public en adaptant la Guerre des Boutons avec Éric Elmosnino, Fred Testot, Mathilde Seigner et Alain Chabat, ainsi qu’une ribambelle d’enfants. Il continue à réaliser de nombreux projets pour le cinéma et la télévision tout en intervenant dans de prestigieuses écoles de cinéma comme l’UCLA, le CLCF ou la Singapore University of Technology and Design… Son passé d’illustrateur, mêlé à son expérience de script doctoring lui vaut d’être régulièrement consulté sur la conception artistique de projets.